lundi 24 septembre 2007

De retour de piste


Ça y est, c’est fait. Je reviens de mon séjour brestois, court mais intense. Deux jours pendant lesquels j’ai rencontré des personnes que je connaissais virtuellement et beaucoup d’autres Brestois aussi sympathiques. Forcément, on a beaucoup parlé de Miossec et de Brest. Et j’ai dû faire face à l’étonnement général. Hé oui, comment peut-on écrire un livre sur et avec Miossec sans être allé à Brest ? Celle-là, je l’ai entendue et je dois admettre qu’une fois là-bas je me la posais aussi cette question et j’avais des regrets.
Et puis j’ai trouvé ma réponse. Avec Miossec, on avait pensé venir ensemble. Entre l’enregistrement de L’Etreinte, mon boulot d’alors à Rolling Stone et plein d’autres événements, on n’en a jamais eu l’occasion. On n’allait pas non plus le planifier, c’est pas le genre de la maison. Une virée dans les rues qui ont construit l’univers de Miossec (Jean Jaurès, de Siam, etc.) pour en respirer l’atmosphère m’aurait certes permis de mettre des images sur des mots. Mais le but était de relayer les yeux de Christophe et pas d’imposer ma vision de la ville. Si je m’étais immergé dans Brest, j’aurais pris aussi le risque de me noyer dans les sources d’information, les témoignages. En deux jours, j’ai entendu des tonnes d’anecdotes et il aurait fallu deux cent pages de plus pour les inclure. Finalement, en prenant de la distance, je suis resté fidèle à la vision de Christophe. Et je crois que les Brestois qui ont lu le livre ont bien retrouvé son attachement envers Brest, ville détruite, reconstruite. En Quarantaine, par ses mots, fait ainsi revivre le passé de certains quartiers mythiques.

Voilà, je me suis justifié comme je le pouvais.

Place maintenant à mes souvenirs de ce voyage. Je préviens : je vais abuser du mot "sympathique", ça va être écoeurant. Mais, bon, voilà, je n'ai fait que des bonnes rencontres, je ne vais pas mentir.
Malheureusement, je ne ramène pas d'images, pas de photos qui égailleraient ce "reportage". Mais je me voyais mal mitrailler comme un malade.

Jeudi 20

Arrivée à 13h30. Je fais alors connaissance avec Olivier Polard ; l’auteur de 40 ans de rock à Brest, édité par l’association La Blanche, un ouvrage qui pendant la rédaction d’En Quarantaine m’a beaucoup servi, notamment à resituer dans le temps les années Printemps Noir. Avec Olivier, on converse par e-mail depuis pas mal de temps, ça faisait donc plaisir de se voir en live. C’est en grande partie grâce à lui que je suis venu puisqu’il a pris contact avec Sylvie de la librairie Dialogues et a poussé l’enthousiasme jusqu’à jouer le rôle de l’attaché de presse. Il déborde de bonne énergie, c'est l'"historien" de la scène brestoise et en plus il a vrai un métier : il est prof d'histoire. Le guide parfait, même samedi à quatre heures du matin, respect.
Dix minutes après, j’étais au Vauban. Une institution de la scène rock et de la ville tout court, un endroit qui est à la fois un hôtel, un bar et un club, celui, d’ailleurs où Miossec a donné son premier concert en tant que tel (en première première partie de Divine Comedy avec Katerine au milieu). Charles Muzy, l’adorable patron du Vauban témoigne d’ailleurs dans En Quarantaine. Malgré un congrès de médecins, Charles s’est d’ailleurs débrouillé pour me trouver une chambre, merci encore.
Là, j’ai discuté avec Rémi Talec, correspondant de Ouest France et animateur sur la radio rock Fréquence Mutine venu m’ « interviewer ». Après, j’ai découvert la salle même du Vauban qui, même vide, dégage beaucoup de chaleur. Et en remontant avec Olivier, on tombe sur Miossec, venu voir Charles avec sa compagne. Son arrivée fait boule de neige, Bruno Leroux et David Crozon (qui font de la musique ensemble) déboulent puis Philippe Stourm avec le nouveau Charlie Hebdo dont le dessin de couv rend tout le monde hilare, Philippe Onfray, l’ancien Casse-Pipe (maintenant dans des ambiances à la Robert Wyatt), Olivier Leborgne qui fait de la musique mais dessine aussi… Et puis Dominique Leroux, frère de Bruno, photographe qui a suivi les débuts de Miossec - il y a de ses photos dans le livret d'En Quarantaine - et a fait son chemin depuis Apparemment, c’est rare que tous se retrouvent, ça a lieu ce jour là, le fruit de coïncidences heureuses et c’est assez réjouissant pour un visiteur de passage comme moi. Eprouvant pour le foie quand même. Au moment de monter dans ma chambre, Charles me prête le livre d’or du Vauban si bien que j’ai fini la soirée à chercher les dédicaces de Montand, Bourvil et les autres (Miossec aussi). De l"histoire derrière les lignes.

Vendredi 21

Après un réveil délicat, je rencontre Sylvie Jacq, la très sympathique responsable de com’ de la librairie Dialogues, puis avec Olivier Polard qui sort de cours, on se rend dans les locaux de Fréquence Mutine dans le centre culturel de Kerangoff, là même où Printemps Noir répétait au début des années 80. L’ambiance est très décontract, ceux qui l'animent ont l'air passionnés et drôles. Au micro, l’omniprésent Remy Talec qui finit par me demander quel est le dernier disque que j’ai acheté (« et pas reçu, hein », précise-t-il avec raison). Je suis très fier de ma réponse : The Clash Jukebox, soit la compilation des morceaux repris par The Clash (les originaux, donc, pas les reprises).
Après, ça a été le pied, on a déjeuné au port dans un restau de poissons (l’occasion de se rappeler qu’un bar n’est pas seulement un endroit où l’on échoue pendant des heures).
Vers 16h, direction France Bleu Brest pour une interview en direct (la seconde du jour, je frise la surchauffe d'égo) avec la journaliste Danielle Berbarhi d’une bonne humeur très contagieuse. Comme son compère à l’antenne est aussi en grande forme, cette demi-heure passe à 100 à l’heure.
Ensuite, il est temps de rallier la librairie Dialogues où a lieu la fameuse « rencontre ». Je baisse la tête à la vue des affiches annonçant ma venue et montrant ma tête de grizzli – de toute façon, le mal est fait, c'est ma tête. 18 h et des clopinettes, Sylvie allume les micros et devant une vingtaine de personnes (dont des têtes très amicales puisqu'appartenant à certains des compagnons de la veille), on parle d’En Quarantaine. Merci d'ailleurs à celles et ceux qui se sont déplacés, j'espère qu'ils et elles sont repartis plus ou moins satisfaits. Une petite séance de questions plus tard (dont celle de cette dame qui me demande pourquoi Miossec n’est pas là : parce qu’il n’aime pas les dédicaces, il ne le fait pas pour ses disques comme il me l'a expliqué), la rencontre s’achève. Pratiquement au même moment, André Guyormarc’h, disquaire historique de Brest arrive avec son amie. Lui qui est représenté dans En Quarantaine me rassure en me disant qu’il ne s’est pas senti trahi à la lecture des chapitres concernés. C'est important, il connait Miossec depuis très longtemps.
Le restant de cette journée comprendra un match de rugby valeureusement gagné, une veste tachée de vin (la faute au premier essai, pas grave), un steak tartare et une fin de soirée détonante chez Nicolas, le webmaster de la Blanche (aussi musicien, tous ceux que j’ai croisés l’étaient presque !). Olivier Polard passe une heure à changer des cordes puis entame un bœuf bluesy avec son pote Boss qui assure à mort l’électrique à la main (Olivier joue de la sèche avec ferveur), Valier, rocker émigré à Brest, se lance avec eux dans une version habitée de “Be Bop A Lula” puis interprète des morceaux à lui – il faut que j’écoute son disque d'urgence. Quant à Nicolas, il joue lui “Sea Song” de Robert Wyatt ou du Elvis Presley, des choix courageux, la classe.

Conclusion.
Pendant ces deux jours, j’ai bu autant de bières que j'ai vu de gens intéressants, passionnés, sympas (et j’en ai bu des bières). Merci à eux. Après un tel accueil, les gars, vous allez être de nouveau obligés de me supporter un de ces jours (et donc non, pas de goudron ni de plume, ouf).

lundi 17 septembre 2007

Classement Livres Hebdo

Ah, j'oubliais, En Quarantaine figure à la 50e place du dernier (ou avant-dernier) classement des meilleures ventes d'essais et documents publié par Livres Hebdo. Juste derrière Bixente Lizarazu ! Il ne reste plus qu'à monter de 49 places...

Sans blague, merci à celles et ceux qui ont d'ores et déjà acheté le livre.

Vendredi à Brest

Sauf détournement de TGV, déclaration d’indépendance de la Bretagne ou amnésie subite, je serai à Brest vendredi. Oui, ce vendredi 21 septembre. Au programme : un passage à Fréquence Mutine, venue à Radio France Bleu à 16h30 et ensuite arrivée à la librairie Dialogues à 18 h pour une "rencontre". Je suis bien embêté, mon masque en latex de Miossec n’est pas fini. Mais, bon, de toute façon, je suis un peu plus grand que lui ! Sans blague, ça va être très bizarre pour moi.

En tout cas, ça sera l’occasion de boucler la boucle vu que je n’avais pu faire un tour de Brest avec Christophe à cause de nos emplois du temps respectifs.

PS Merci à Olivier Polard et Sylvie Jacq de Dialogues !

Lundi soir chez Frédéric Taddéi

Miossec a joué en direct avec ses musiciens sur France 3 une jolie version de "Que devient ton poing" en cloture de "Ce soir ou jamais", la salutaire émission culturelle présentée par Frédéric Taddéi. Il y avait dans l'assistance Régis Debray et de Villepin. Un panel étonnant !

jeudi 13 septembre 2007

Polar


Autre invité d’En Quarantaine, Eric Linder alias Polar a réalisé il y a une dizaine de mois son coming out francophone après avoir enregistré auparavant trois albums en anglais. Jour Blanc constitue en effet sa première incursion dans la chanson en français. Avec notamment sept titres écrits par Miossec il y a plusieurs années.

Dans En Quarantaine, Polar raconte comment ils ont travaillé ensemble dans un superbe château près de Lausanne. « Je dois plus à Miossec que ses textes, je lui dois d’avoir été cette personne qui est venue dans cette maison – ma tête – et a ouvert les volets, les fenêtres et laissé la lumière entrer dedans », m’expliquera-t-il poétiquement a posteriori.
Peu de temps après cette session de travail bucolique, ils enregistreront ensemble une reprise de “La Ballade de Melody Nelson” pour un hommage collectif bien médiocre et Polar co-signera “Neige”, une chanson que, perso, j’aime beaucoup et qui figure sur Brûle.
Plus bas, vous trouverez le clip officiel du “Brasier”, un des seuls morceaux dont Christophe n’a pas écrit les paroles. Cette chanson, assez rock, n’est finalement pas très représentative de Jour Blanc qui est plus proche de la mélancolie d’un Dominique A (pour faire court) que de Luke (pour...) . C’est loin d’être ma chanson préférée de cet album, plutôt l’inverse, mais je n’ai pas trouvé d’autres images, faudra s'en contenter…


POLAR

mardi 11 septembre 2007

Radio radio 2

Parce que Frédéric Taddéi a voulu rendre un juste hommage au grand Jean-François Bizot (mort à 63 ans, quand même, ça fout la trouille) en rediffusant hier une émission enregistré avec celui-ci, le passage avec Miossec a été enregistré et devrait être diffusé le 24 de ce mois sur Europe 1.
A part ça, participer à l'émission de Jean-Luc Hees sur Radio Classique a été très sympa, Hees est un grand journaliste qui ne se prend pas la tête. Bonne ambiance dans le studio, je crois que ça s'entendait. L'émission doit être réécoutable sur le site de la radio, www.radioclassique.fr
Autrement aujourd'hui, Christophe sera l’invité d'Olivier Daude sur l’antenne de France Bleu Ile de France de 17h30 à 18h30.
Demain, il sera au « Fou du roi » de Stéphane Bern à 11h45 sur France Inter.

lundi 10 septembre 2007

J'ai reçu ça...

Voici les impressions de Corine, une lectrice inspirée, reproduites avec son autorisation :

"Au premier abord, on pense rencontrer un personnage alambiqué qui se languit et puis on fait connaissance avec un homme intègre et profondément humain : ses racines et ses coups de spleen, ses fuites et ses attachements.
Une bien belle découverte : des textes pénétrables, un humour surprenant, un chemin de vie chaotique mais assurément florissant.Ses doutes, sa timidité le rendent attachant, on voudrait parfois lui porter secours.
Et puis il y a toutes ces rencontres méritées qui font de lui un être exalté romanesque à souhait".
Vous pouvez aussi aller voir la chronique de Francis Hébert, journaliste québécois et fidèle du blog en quarantaine :

vendredi 7 septembre 2007

Revue de presse bretonne



Deux articles sympathiques qu’on vient de m’envoyer (merci Sylvie), l’un paru dans le Télégramme de Brest et l’autre dans Ouest France.
Pour continuer sur Brest, je serai, s’ils n’ont pas trouvé quelqu’un de plus intéressant à la dernière minute, à la librairie Dialogues à Brest le 21 septembre pour une « rencontre » ( ?) Ça risque d’être drôle, je vais finir avec le goudron et les plumes.
Sans blague, ça va être étrange pour moi, surtout que Christophe lui ne sera pas là.
Plus de détails ici (avec ma tronche, désolé) :

http://www.librairiedialogues.fr/evenement/detail_evenement.php?id=1209


jeudi 6 septembre 2007

Radio radio*

Place à un peu de promotion.

Le 10 septembre
Christophe parlera du livre, du Brest of et de ce qu’il veut sur l’antenne d’Europe 1 lundi prochain à partir de 15 h au micro de Frédéric Taddei (émission « Regarde les hommes changer »).

Le même jour, à partir de 19h15, on nous entendra lui et moi, au micro d’un autre grand journaliste Jean-Luc Hees dans « Hess comme société » sur Radio Classique.

Le 11 septembre
Christophe sera l’invité d’Olivier Daude sur l’antenne de France Bleu Ile de France de 17h30 à 18h30.

Le 12 septembre, il sera au « Fou du roi » de Stéphane Bern à 11h45 sur France Inter.
(*une des meilleures chansons d'Elvis Costello première période, of course...)

Dominique


Forcément, on le croise dans En Quarantaine. Dominique et Christophe ont infligé pratiquement en parallèle une claque à la chanson française, préparant le terrain à beaucoup de ceux qui ont du succès maintenant (Delerm, etc.) Christophe raconte ainsi combien l’arrivée de Dominique dans le paysage pratiquement désert des années 90 l’a fait se sentir moins seul tandis que Dominique se souvient du choc que lui a infligé Boire, le faisant se remettre en question (ce sont ses mots mêmes). Il y aussi quelques souvenirs des (premières) tournées en commun, assez gratinés parfois.
Il existe aussi une drôle de fatalité : quand l’un sort un disque, l’autre s’apprête à le faire. Ainsi, alors que Miossec livre son Brest Of, Dominique lâche un live quelques semaines plus tard, reflet de l’excellente tournée de L’Horizon. Il y aussi fin septembre un ouvrage sur Dominique (que je n’ai pas lu)… Pas de doute, un rythme semblable les anime.

On peut entendre un extrait du live de Dominique, "L'Amour" sur sa page myspace : http://www.myspace/com.dominiquea

La photo ci-dessus est une photo copyright Frank Loriou.

mercredi 5 septembre 2007

Zita Swoon

Il faut bien le dire : Miossec est depuis deux ans (au moins) le meilleur ambassadeur du groupe belge Zita Swoon. A force de le voir en concert, Christophe a rencontré le chanteur de Zita, Stef Kamil Carlens, et comme il l’avoue, il a « rougi comme un adolescent ». Car non seulement il est fan de Zita Swoon mais aussi de Deus dont il adore le premier disque, disque qu’il a découvert aux studios ICP où il venait, sous la houlette du producteur Gilles Martin, enregistrer Boire avec Guillaume Jouan et Bruno Leroux - Stef a en effet été un des premiers piliers de Deus avant de partir fonder Zita Swoon avec d’autres. Sur L’Etreinte, on croise plusieurs fois Stef aux chœurs durant “La Facture d’électricité”, au chant en clôture de “La Mélancolie”. Quant aux trois chanteuses de Radio Candip (préposées aux chœurs au sein de Zita Swoon), c’est sur “Maman” qu’on les entend.
Pour vivre l’expérience sonore offerte par le groupe, il faut impérativement le voir sur scène (Comme Zita Swoon a fait la première partie de Miossec sur la tournée de l’Etreinte, certains ont dû se faire une idée). Les Anversois, qui peuvent être jusqu’à treize sur scène, ont développé un procédé scénique d’une chaleur qui n’a égal que son efficacité. Ils jouent en effet en cercle au milieu de la salle (quand la configuration le permet), se répondant les uns aux autres dans une atmosphère très groovy. Stef Kamil Carlens a lui une présence assez shamanique, se montrant émouvant dans un registre intimiste avant de s’accomplir en bête de scène sautant partout… Je me souviens d’un concert monstrueux à l’Ancienne Belgique à Bruxelles où le public enthousiaste, entourant le groupe, a vécu à fond l’expérience. . Apparemment, un concert à la Maroquinerie parisienne – endroit qui se prête a priori admirablement à une telle disposition scénique – il y a quelques années a marqué la mémoire de ceux qui y ont assisté. Une session de rattrapage est possible chez soi via A Band In A Box qui joint le son à l’image (CD + DVD).

Vous pouvez voir ci-dessous Zita Swoon dans les rues d’Anvers pour soutenir le projet « Music For Life ».

Jintro and the Great Luna - Zita Swoon

mardi 4 septembre 2007

Le pour et le contre

Un « post » (comme disent les vrais blogueurs) un peu plus abstrait que les autres. Je voulais juste préciser qu’En Quarantaine ne se voulait pas un livre biographique lisse, une hagiographie sacralisant Miossec comme un demi-dieu. Bien sûr, j’ai beaucoup d’admiration pour le compositeur, le chanteur, et j’aime l’homme pour d’autres raisons (son intégrité, etc.). Il n’empêche que jamais dans ma tête il n’a été question de lui cirer les pompes sur trois cent pages. Attention, via les témoignages de certains de ses amis artistes, il reçoit beaucoup de compliments (qui ont dû faire rougir cet ambitieux très modeste), des compliments justifiés. Mais lui et moi on a voulu que dans En quarantaine il y ait des avis contradictoires, des opinions qui rendent les choses plus troubles. Enfin, vous verrez ça dans le livre.

On aurait pu aller plus loin mais ça ne servait à rien non plus
Quant à savoir là où est la vérité, la réponse est simple : nulle part où on puisse l'isoler. Christophe résume bien ça dans sa postface.