mardi 4 septembre 2007

Le pour et le contre

Un « post » (comme disent les vrais blogueurs) un peu plus abstrait que les autres. Je voulais juste préciser qu’En Quarantaine ne se voulait pas un livre biographique lisse, une hagiographie sacralisant Miossec comme un demi-dieu. Bien sûr, j’ai beaucoup d’admiration pour le compositeur, le chanteur, et j’aime l’homme pour d’autres raisons (son intégrité, etc.). Il n’empêche que jamais dans ma tête il n’a été question de lui cirer les pompes sur trois cent pages. Attention, via les témoignages de certains de ses amis artistes, il reçoit beaucoup de compliments (qui ont dû faire rougir cet ambitieux très modeste), des compliments justifiés. Mais lui et moi on a voulu que dans En quarantaine il y ait des avis contradictoires, des opinions qui rendent les choses plus troubles. Enfin, vous verrez ça dans le livre.

On aurait pu aller plus loin mais ça ne servait à rien non plus
Quant à savoir là où est la vérité, la réponse est simple : nulle part où on puisse l'isoler. Christophe résume bien ça dans sa postface.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

j'ai acheté ton livre à La fnac . j'attends de le reçevoir. J'écoute Miossec depuis longtemps ( premier concert Opus Café Paris c'est dire ). Son probléme quand même , pour un mec qui adore dEUS,Pavement, c'est que lui ne prend aucun risque musicalement. On dirait qu'il n'ose pas. Je le comprends pas trop là dessus. a-t il peur de vendre moins ? Je le trouve trés "conformiste" pour ça.

Est-ce que tu parles d' une "Baston" avec les menbres de dEUS à un concert à Reims ??

Vincent Brunner a dit…

Bonjour cher (chère?) anonyme.
D'abord merci.
Concernant les risques sonores dont tu parles, je pense que cette réticence à oser complètement vient plutôt d'une peur de se trouver pris en flagrant délit d'expérimentation gratuite et ridicule. Je vais m'avancer mais je crois qu'il reste dans le domaine de la chanson, celui qu'il connait, de crainte de se rétamer, de se trouver pas à sa place. Mais je suis sûr qu'il a en envie et ça prendra le temps.
Christophe ose petit à petit, au fur et à mesure qu'il prend confiance. Sur l'Etreinte, on est loin de My Bloody Valentine (qu'il adore) ou de Deus mais il laisse plus de place à la musique. Pour lui, une chanson qui dure 6 minutes comme Le Loup dans la bergerie, c'est un exploit !
Il ne faut pas oublier qu'il parle depuis des années de se plonger dans la musique celtique...

Vincent Brunner a dit…

Non, on ne parle pas de la baston que tu mentionnes.
Le problème c'est que, si j'avais recensé toutes les histoires(vraies ou fausses) qui circulent sur ses tournées, il aurait fallu deux volumes. Une véritable encyclopédie !
Comme peu de gens en France, Christophe a attisé par son comportement des premières tournées un foyer d'anecdotes délirantes (parfois fondées sur quelque chose, on ne va pas le nier). On en parle bien sûr longuement dans En Quarantaine bien sûr mais Christophe a aussi envie de tourner la page comme il l'explique.
Bon, tu verras et j'espère que tu seras satisfait(e).

Anonyme a dit…

La baston a bien eu lieu , c'est Tom Barman lui même qui en parle dans une interview. C'est pour ça que je demandais.

Le Loup Dans la bergerie est le morceau que je préfére dans le dernier album. On sent vraiment quelque chose de nouveau dans le chant et la musique.
En tous les cas ton blog est vraiment sympa...et j'attends toujours le livre.

au fait ça démarre bien les ventes?

Vincent Brunner a dit…

Salut Perros (si c'est un pseudo, il est terrible).
Ah, je serais curieux de lire ça, marrant cette idée de baston avec Deus, groupe qu'il adore.
Quant au Loup dans la bergerie, effectivement il s'y passe quelque chose - ayons confiance.
Merci enfin de venir sur le blog, je ne regrette pas de l'avoir lancé. J'espère que le livre te plaira. Quant aux ventes, j'aurai j'imagine des nouvelles la semaine prochaine - j'ai pas cherché à en avoir. Et puis Christophe va donner pas mal d'interviews la semaine prochaine...