Trois ans plus tard Brûle, Miossec revient avec un album encore meilleur, 1964, résultat d’une aventure collective pleine de soubresauts. En mai 2003, Miossec accompagné par le groupe de la tournée de Brûle, a donné une série de concerts avec l’orchestre lyrique de la région Provence. Au programme, que des inédits dont « Rester en vie » et « Je m’en vais » avec des arrangements de cordes et cuivres signés par Joseph Racaille. Christophe appelle Jean-Louis Piérot, des Valentins et collaborateur de Daho, pour l’aider avec les enregistrements de l’orchestre. Après une mini-tournée, certaines chansons, telles « Je m’en vais » gagneront en sobriété (exit l’orchestre) pour une meilleure légèreté de l’album. Certains des textes sont parmi les plus poignants, comme « Brest », « C’est dégueulasse », « Désolé pour la poussière » et « En Quarantaine » (qui donnera son titre au livre).
J’ai la chance de rencontrer de nouveau Christophe deux fois de suite en quelques semaines, la seconde fois pour le compte de l’émission malheureusement défunte, Ubik. A la fin de l’interview, alors que le cadreur range son matériel et avant qu’on aille tous boire un verre en ce jour de printemps assez chaud pour Paris, je me lance et propose cette idée de livre qui me trottait dans la tête depuis quelques semaines. Christophe accepte tout de suite, me donne son numéro de portable. On en reparlera quelques semaines plus tard, toujours à Paris. Puis j’enverrai un simple email à Laurent Chollet qui s’occupe de la collection Pop Culture chez Flammarion. Une aventure de trois ans commence alors…
J’ai la chance de rencontrer de nouveau Christophe deux fois de suite en quelques semaines, la seconde fois pour le compte de l’émission malheureusement défunte, Ubik. A la fin de l’interview, alors que le cadreur range son matériel et avant qu’on aille tous boire un verre en ce jour de printemps assez chaud pour Paris, je me lance et propose cette idée de livre qui me trottait dans la tête depuis quelques semaines. Christophe accepte tout de suite, me donne son numéro de portable. On en reparlera quelques semaines plus tard, toujours à Paris. Puis j’enverrai un simple email à Laurent Chollet qui s’occupe de la collection Pop Culture chez Flammarion. Une aventure de trois ans commence alors…
2 commentaires:
Meilleur que Brûle? Hum, il serait intéressant de faire un sondage, tant auprès des journalistes (dont je suis) que du public...
Je sais que certains partagent mon opinion sur "1964": ennui, grande pompe. Et "L'étreinte", pas tellement mieux (la moitié est à jeter).
Je suis Miossec depuis le début de sa carrière et, selon, moi ses disques essentiels sont:
-Boire
-Brûle
-Baiser
Et ce, peu importe ce qu'en pense Miossec lui-même ou des hebdos qui déclarent chacune de ses parutions "son meilleur disque"...
Re-bonjour Francis.
Moi aussi je suis Miossec depuis le début !
Selon mes oreilles, 1964 évite justement d'être pompeux (les arrangements de Joseph Racaille). Il y a selon moi des grands moments (textes et musique) comme "Je m'en vais", "Brest", "Le Stade de la résistance", "Ta chair ma chère"... j'arrête là. J'aime moins certaines chansons comme "Rose".
J'aime beaucoup Brûle, son côté r'n'roll spontané et il n'est pas exempt de classiques ("Brûle", "Madame", "Neige", "Grandir"...) Néanmoins, 1964 me semble plus achevé. Bien sûr, on est loin du folk rock sec des débuts (et encore plus sur l'Etreinte).
Concernant ce qu'en pense Christophe, vous devez le savoir, il est plus critique envers lui même que complaisant.
Enregistrer un commentaire