J’ai eu la chance de rencontrer Alain Bashung à l’occasion de la sortie du Cantique des Cantiques sur le label Dernière Bande. J’étais d’autant plus impressionné qu’il était accompagné par sa femme Chloé Mons, Rodolphe Burger et l’écrivain Olivier Cadiot. Pour En quarantaine, c’est par téléphone que j’ai interviewé Mr Bashung (quand vous décrochez le téléphone et que vous entendez la voix de Play Blessures demander à vous parler, ça fait bizarre).
Il y a quelques années, Christophe écrivait pour L’Imprudence, un texte qui deviendra celui de “Faisons envie”. Mais Bashung et Miossec ont partagé beaucoup plus : des concerts (Miossec a notamment ouvert, « en vedette américaine », pour Bashung lors d’un Olympia) et pas mal de collaborateurs. Yann Péchin, avant de partir en tournée avec Bashung, a déjà joué pour Christophe sur Brûle, la tournée suivante, les concerts avec l’orchestre lyrique de la région Provence et la plupart des chansons de 1964 (dont une petite demi-douzaine qu’il a co-écrite). Jean-Louis Piérot, avant d’écrire et arranger pour Christophe (1964 et L’Etreinte) avait collaboré à Fantaisie Militaire comme l'arrangeur Joseph Racaille que l'on retrouve sur le même album de Bashung et sur 1964 (plus les reprises de Brassens et Ferré).
A l’inverse, Jean-François Assy et Nicolas Stevens, après avoir joué des cordes sur La Tournée des grands espaces du sieur Bashung ont rejoint Christophe pour l'excellente dernière tournée.
On n’oubliera pas non plus la patte du photographe Richard Dumas (dont je parlerai bientôt, ici) qui, après les pochettes de Boire, Baiser et 1964 a signé celle, aussi sublime, de L’Imprudence que l'on voit ci-dessus.
Et puis, au-delà du fait qu’ils ont travaillé avec les mêmes gens talentueux, je crois qu’ils partagent aussi une certaine distance par rapport à leur métier (ce qu’Alain Bashung mentionne dans En Quarantaine). Je pense qu'on pourrait lister encore une flopée de points communs ou d'intersection... On sera d'accord, la discussion s'imposait.
On n’oubliera pas non plus la patte du photographe Richard Dumas (dont je parlerai bientôt, ici) qui, après les pochettes de Boire, Baiser et 1964 a signé celle, aussi sublime, de L’Imprudence que l'on voit ci-dessus.
Et puis, au-delà du fait qu’ils ont travaillé avec les mêmes gens talentueux, je crois qu’ils partagent aussi une certaine distance par rapport à leur métier (ce qu’Alain Bashung mentionne dans En Quarantaine). Je pense qu'on pourrait lister encore une flopée de points communs ou d'intersection... On sera d'accord, la discussion s'imposait.
2 commentaires:
C'est vrai qu'il en impose, Bashung...
En conférence de presse à Montréal, j'ai finalement osé lui poser quelques questions, qui me semblaient banales, mais il a débuté sa réponse d'un ironique... "Vous êtes un malin, vous..."...
Par contre, pour comprendre ses réponses, il faut se concentrer très fort ;o)
Il a la pensée en spirale...
Quand je l'ai interviewé la première fois, il en imposait comme un sphinx et les trois autres se taisaient respectueusement. Un grand moment. Grande frousse, aussi !
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